C'était un jour ensoleillé...
Pour Mademoiselle C., pas question de mettre le pied dehors par ce beau temps sans prendre le risque de gâter son teint de lait.
Merci pour vos encouragements…
Il m’en faudrait aussi pour mes dons d’informaticienne : j’ai voulu mettre en ligne les toiles de Carole Fromenty pour lesquelles j’ai fait des textes, mais j’en ai été incapable…
L’homme venait de prendre les rênes d’une main ferme et il guidait le cheval vers la porte de l’écurie. Alors la peur, qui s’était tenue tranquille dans la pénombre de l’écurie et l’odeur du foin, s’éveillait, toujours aussi vivace. Le cheval renâclait, s’énervait, voulait reculer, reculer pour s’éloigner de la folie de la guerre. L’homme essayait de le calmer, lui caressait l’encolure, lui parlait doucement, mais le cheval se souvenait d’hommes qui savaient parler doucement avant l’effort, avant de le guider vers l’enfer, où tout s’entrechoquait : le bruit des balles, le fracas des obus, le gaz et la fumée mêlée de terre pulvérisée, cette terre morte à tout jamais, même un cheval le comprenait.
J’ai, jusqu’ici tout du moins, traversé cette pandémie en veinarde : pas de décès dans mon entourage proche, ni de personnes très malades, pas de risques financiers, pas de gosses, pas de conjoint à gérer et un cadre plutôt agréable (maison avec jardin, il y a pire comme prison)…
9 999 !
Ça c’est un nombre !
Probablement magique ! La raison d’être des nombres n’est-elle pas la magie ? Sinon, on tombe dans les mathématiques de base, dans les petits calculs ingrats.